Le saviez-vous ?

«Chaque âge a sa beauté» et son cerveau !

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Notre cerveau me fait penser à ce magnifique fruit, qu’est la noix, avec une coque, qu’on pourrait comparer au crâne et l’encéphale qui ressemble assez à ce fruit.

Ce  cerveau produit plus d’un million de nouvelles connexions par seconde lors de la croissance fœtale.

De 25 à 65 ans (c’est approximatif ) c’est l’adaptation optimale. Il existe une neurogenèse réparatrice, tout au long de la vie, régulée par le stress, le repos et l’exercice.

Et au-delà, de 65 à 80 ans, environ, c’est le déclin progressif. On ne perd pas tellement de neurones mais on perd des connexions.

Neurogenèse réparatrice

C’est pas foutu !

A l’âge adulte, même jusqu’à un âge très avancé, si vous stimulez votre cerveau, il y a cette neurogenèse réparatrice, notamment dans l’hippocampe, et c’est plus de cent mille neurones par jour qui apparaissent, à partir des cellules-souches.

C’est comme des arbres dans une forêt où, en fonction des années, les brindilles s’amenuisent un peu mais le tronc reste là.

Le déclin progressif est limité par l’utilisation d’une réserve. Plus vous avez de capacités à stimuler vos réseaux neuronaux, plus vous pouvez les réactiver, même à un âge avancé. C’est ce qu’on appelle « la réserve cognitive ».

Les neurones s’usent et se réparent. Il y a une adaptation permanente. Le rôle des hormones, c’est de les booster et les user.

Vous connaissez l’adrénaline ? C’est elle qui nous permet de prendre une décision rapide.

La dopamine, elle,  nous incite à en vouloir toujours plus et elle peut activer la décision.

Si on est trop stressé, d’autres hormones seront mises en œuvre ; le cortisol, par exemple, qui va détruire un certain nombre de connexions, et il faudra se reposer pour réparer. Le cortisol, notamment, use les neurones de l’hippocampe !!!

Heureusement, il y a des effets réparateurs!

La détente, le sport, la méditation, un bon bain chaud, la respiration consciente …vont libérer un certain nombre de neurotransmetteurs, de clés chimiques, comme les endorphines, qui auront un effet relaxant et aussi un effet réparateur.

Il y a quelques années encore, on pensait que l’on avait un nombre fixé de neurones à la naissance et en fait, c’est complétement faux, on peut toujours en reformer de nouveaux, à partir de cellules-souches.

Chez l’Homme, ça a été vérifié pour un tas d’actions volontaires, notamment au niveau des aires motrices, puisque, lorsque l’on stimule une certaine région du cerveau moteur pour finaliser un exercice particulier, cette région du cortex augmente en volume. (Ce qui est le cas avec la méditation)

Il existe une plasticité cérébrale. Plus vous le stimulez, plus vous l’entraînez, plus les régions du cortex qui commandent ces mouvements vont légèrement augmenter de volume.

Propos recueillis lors de la présentation de Philippe Gallois au colloque sur « La Révolution du Cerveau ». Lille 2017